Le dépistage du cancer du sein
Posté par Bérengère Arnal le 28 novembre 2011
Il peut consister en une prise en charge individuelle d’une patiente se rendant chez son médecin généraliste ou son gynécologue ou s’insérer dans le cadre d’un programme national de dépistage, comme cela est fait en France pour le cancer du sein (mammographie gratuite proposée tous les deux ans chez les femmes entre 50 et 74 ans, avec double lecture). Pour être efficace et réduire de façon significative la mortalité par cancer du sein, la participation doit être de 70 à 80{b25895a8f5e0ff3719105b2677d38433f335dc254f3fece3fcbe7f59b02166ff} minimum, ce qui est loin d’être le cas en France (actuellement environ 50{b25895a8f5e0ff3719105b2677d38433f335dc254f3fece3fcbe7f59b02166ff} de participation des femmes).
Ainsi les résultats sont-ils décevants pour le moment malgré les énormes efforts réalisés depuis des années. A mon sens commence trop tard (un grand nombre de femmes ayant un cancer du sein ont moins de 50 ans, elles sont de plus en plus jeunes, parfois autour de 39 ans) et s’arrête trop tà´t (après 74 ans des femmes présentent des cancers du sein ; elles ne vont presque plus chez le gynécologue et ne sont quasiment pas examinées par leur médecin généraliste qui parfois les voit en consultation tous les mois ou les trimestres pour le renouvellement de leur ordonnance, la prise de la tension artérielle et très rarement la palpation des seins…).
Il se contente trop souvent de la mammographie si elle est normale, sans faire d’échographie ; il est possible ainsi de laisser partir rassurée une femme pour deux ans avant le prochain contrà´le alors qu’elle présente un authentique cancer mais radio-transparent, c’est-à -dire non visible à la mammographie, qui aurait été visible à l’échographie et qui n’est pas forcément palpable.*
*tiré de l’ouvrage Cancer du sein, prévention, accompagnement par les médecines complémentaires. Dr Bérengère Arnal, Martine Laganier, éditions Eyrolles 2010
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