Lisez la préface de l’Encyclopédie des Fleurs de Bach (2014) par Alessandra Moro Buronzo
Posté par Bérengère Arnal le 3 novembre 2014
130 ans après la découverte de l’homéopathie en 1796 par un médecin allemand, le Dr Samuel Hahnemann (1755-1843), le Dr Edward Bach (1886-1936), médecin britannique, met en évidence en 1928 l’impact sur le bien-être physique et psychique de ses patients, de préparations à base de fleurs.
Ce seront 38 élixirs floraux (fleurs de Bach) qui seront ainsi élaborés par ce médecin allopathe (de par sa formation de chirurgien urgentiste, d’immunologiste, de bactériologiste). Avant-gardiste, il s’intéresse à la flore intestinale et à son impact sur la santé.
Il emprunte à l’homéopathie la notion de doses infinitésimales mais ne pratique pas la dynamisation de ces extraits. Lors de la fabrication, c’est la conjugaison, l’alchimie de la rencontre de la quintessence de la fleur, de l’eau et soit des rayonnements du soleil soit de l’ébullition qui porte en elle un pouvoir thérapeutique qui touche au domaine de l’énergétique…
Chacun de ces élixirs est en lien avec un état émotionnel particulier qui a pu être responsable d’une rupture de l’harmonie intérieure et ainsi du déclenchement d’une pathologie.
Le Dr Bach va individualiser sept familles d’émotions pouvant générer une dysharmonie : la peur, l’incertitude, le manque d’intérêt pour le présent, la solitude, l’hypersensibilité aux idées et aux influences d’autrui, le découragement et le désespoir, la sensibilité et le souci excessif du bien-être et de la vie d’autrui. A chaque famille d’émotions correspondent un certain nombre d’élixirs floraux.
Un questionnaire centré sur les émotions a été élaboré par l’auteurE afin de cibler le choix d’un ou de plusieurs élixirs spécifiques en un temps donné de l’état émotionnel de chaque individu.
Les critiques négatives n’ont pas cessé de fuser depuis la toute fin du 18ème siècle – dès la découverte de l’homéopathie – et ne cesseront pas… Et même s’il ne s’agissait que d’effet placebo et si nous sommes loin de la médecine par les preuves qui est la seule à faire autorité en nos temps, qu’importe si le patient se sent amélioré…
Ce médecin courageux et novateur a pu par sa pratique objectiver le bien-fondé de ses théories. Des millions d’individus, des milliers de thérapeutes ont eu depuis, recours avec succès aux élixirs floraux du Dr Bach.
L’ouvrage consacré aux Fleurs de Bach d’Alessandra Moro Buronzo, journaliste-écrivaine-naturopathe, vient compléter de manière très claire et pertinente, la liste impressionnante de ses écrits autour de la santé globale. C’est une pièce de plus du puzzle thérapeutique naturel pouvant être associée à l’allopathie et ne prétendant pas la remplacer.
Lorsque l’auteure de cet ouvrage m’a demandé de le préfacer, je lui ai répondu que d’autres étaient plus à même de le faire que moi, pour deux raisons : la première, je ne connaissais pas Alessandra Moro Buronzo ; la seconde, bien qu’ayant écrit un chapitre sur les Fleurs de Bach dans mon dernier livre, je ne les prescris pas…
Gageons qu’après ces sollicitations, je vais être plus attentive à mes patientes qui les utilisent déjà en auto-prescription et intégrer cet outil thérapeutique à ma pratique.
Quand Hahnemann et Bach se rejoignent :
« Un médecin doit être un ami de l’ordre, un homme d’amour et de charité. » S. Hahnemann
« Pour ceux qui sont malades, la tranquillité d’esprit et l’harmonie avec l’à¢me sont la plus grande aide à la guérison. » E. Bach
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