Posté par Bérengère Arnal le 24 octobre 2012
L’échographie et la mammographie ne détectent pas tous les cancers du sein.
J’ai 46 ans et deux enfants que j’ai allaités pendant 4 mois.
Depuis 2 mois je sentais une grosseur indolore et invisible de la taille d’un grain de raisin quand je palpais mon sein.
Comme elle ne disparaissait pas après les règles, j’ai demandé à mon médecin gynécologue d’avancer mon rendez vous d’échographie (annuel) et de mammographie (que j’effectuais tous les 2 ans). Je respecte scrupuleusement ses rendez vous depuis l’à¢ge de 30 ans.
La mammographie était « normale » ; l’échographie aussi.
Comme j’insistais pour savoir ce que pouvait bien être cette grosseur, le radiologue a effectué un nouvel examen et ne voyait toujours rien. Devant mon insistance, il décide, un peu agacé de pratiquer une biopsie en décrétant que « il était sà»r que ce n’était rien ».
C’était un cancer lobulaire infiltrant.
Le chirurgien décide d’enlever cette grosseur. Mais j’étais inquiète pour mon autre sein et pour me rassurer le chirurgien décide d’un IRM des seins.
A cet examen on s’aperçoit qu’à coté de la tumeur enlevée, il y en avait une autre invisible et impalpable jusqu’alors.
On décide d’enlever cette autre tumeur et à l’analyse elle était aussi cancéreuse.
Si l’IRM avait été pratiquée avant, on aurait évité 2 interventions.
Si je n’avais pas senti la première grosseur, les examens courants ( échographie et mammographie ) ne l’aurait pas détectée.
Heureusement pour moi le cancer n’avait pas encore atteint les ganglions. J’ai demandé à ce qu’on enlève mes deux seins, il y avait un début de cancer lobulaire dans l’autre sein…
Alors, mesdames, tà¢tez vos seins tant que vous en avez ! soyez à « l’écoute » de votre corps et insistez si vous avez un doute pour faire des examens complémentaires. Ce type de cancer n’est pas détectable par les examens habituels, attention à la mammographie seule dans le cadre du dépistage systématique national.
Martine, 46 ans
Posté par Bérengère Arnal le 15 octobre 2012
Un article intéressant paru dans ELLE daté du 12 octobre 2012.
Cliquez sur le lien suivant pour accéder à l’article scanné.
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Posté par Bérengère Arnal le 14 octobre 2012
Ce mini guide d’aromathérapie vient de sortir aux éditions First. à‰crit par Jean-Charles Schnebelen, pharmacien, enseignant au DU de phytothérapie, faculté de médecine Paris 13, et Alessandra Moro Buronzo, journaliste naturopathe. Il traite des 18 huiles essentielles les plus faciles à utiliser au quotidien. Pratique, dans tous les sens du terme, il tient dans une poche et il vous rendra facilement de grands services, en toute sécurité.
Posté par Bérengère Arnal le
Un article intéressant sur les bienfaits des capsules d’huile d’onagre rédigé par Laura Chatelain.
http://sante.planet.fr/menopause-bouffees-de-chaleur-les-solutions-naturelles.249022.4403.html
Posté par Bérengère Arnal le
Je recommande la lecture de cet article signé par Marie-Christine Colinon qui explique comment les végétaux peuvent accompagner bénéfiquement la ménopause.
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Posté par Bérengère Arnal le
Je vous recommande ce livre écrit par deux amis, l’un le Dr Paul Goetz, médecin phytothérapeute français, directeur de la rédaction de la revue Phytothérapie de chez Springer, et le Pr Kamel Ghedira, titulaire de la chaire de pharmacognosie de la Faculté de pharmacie à Monastir, Tunisie
Vous trouverez la couverture en cliquant sur le lien suivant 2012_08_16_07_54_46
Posté par Bérengère Arnal le 23 avril 2012
Maladie thrombo-embolique veineuse : on distingue
– la phlébite superficielle : un caillot sanguin se forme dans une veine de la surface (des membres inférieurs). Forme la plus courante, elle concerne surtout les personnes qui ont des varices. La phlébite superficielle donne une inflammation de la veine et se manifeste par une douleur et un inconfort. Anodine en apparence, elle doit être considérée comme un signal d’alarme, témoin d’une insuffisance veineuse avancée pouvant conduire à une phlébite profonde.
– la phlébite profonde : elle touche 1 personne sur 1000. Le caillot sanguin se forme dans une veine profonde de débit sanguin plus important. La phlébite profonde peut ne donner aucun symptà´me ou se révéler par une douleur, une sensation de chaleur, un Å“dème, une légère fièvre. Le risque est que le caillot (généralement dans une veine du mollet) se détache de la paroi veineuse, puis véhiculé par le flux sanguin, traverse le coeur, et vient boucher l’artère pulmonaire ou une de ses branches.
– l »˜embolie pulmonaire qui en résulte, met en jeu le pronostic vital. La phlébite responsable peut ne pas avoir été ressentie. Un essoufflement soudain, des douleurs à la poitrine, parfois des crachats de sang, parfois une perte de connaissance doivent alerter. Il y a urgence.
Les certitudes :
– toutes les pilules estroprogestatives augmentent le risque de maladie thrombo-embolique veineuse
– l’estrogène (éthinyl estradiol, EE) présent dans la majorité des pilules estroprogestatives augmente le risque de MTEV en augmentant l’activité pro-coagulante et l’activité fibrinolytique. Ce risque semble être le même quelque soit le mode d’administration de l’EE : comprimé, anneau vaginal, patch.
– le risque augmente avec la dose d’EE, donc moins une pilule est dosée en estrogènes, moins il y a de risque de MTEV. Le risque thrombo-embolique est deux fois moindre avec 20 mg d’EE qu’avec 50 mg. Il y a actuellement sur le marché, des pilules à 15, 20, 30, 35, 50 mg d’EE. IL FAUT DONC CHOISIR UNE PILULE LA MOINS DOSEE EN OESTROGENES
– il semble que le risque de MTEV serait moindre avec le valérate d’estradiol (qui se transforme dans l’organisme en 17 bêta estradiol, hormone de synthèse bio-identique, parfaitement similaire à l’estrogène naturellement produit par les ovaires) et le 17 bêta estradiol. Des évaluations sont en cours. Ces deux molécules sont constitutives de deux pilules estroprogestatives de toute dernière génération (Qlairaà’ pour le valérate d’estradiol, Zoélyà’ pour le 17 bêta estradiol). QUESTION : NE FAUT-IL PAS PRIVILEGIER CES PILULES, POUR CE QUI CONCERNE LE CHOIX DE L’OESTROGENE ?
Deux études récentes, danoise et néerlandaise (une étude cas-témoins, une étude de cohorte) montrent que :
– le risque de MTEV augmente aussi en fonction du type et de la génération des progestatifs de synthèse
– le risque est plus important avec les progestatifs de 3ème génération (gestodène, désogestrel, norgestimate) qu’avec ceux de 2ème génération (lévonorgestrel)
– les progestatifs acétate de cyprotérone et drospirénone sont aussi associés à un risque plus élevé que les progestatifs de 2ème génération, voire même de 3ème génération
– le climat estrogénique est plus augmenté avec les progestatifs de 3ème génération, l’acétate de cyprotérone, la drospirénone, qu’avec les progestatifs de 2ème génération. Il peut être apprécié par le dosage de la SHBG (Sex Hormon Binding Protein), qui est corrélé au risque de MTEV. En clair, plus SHBG est élevée, plus grand est le risque de MTEV.
IMPORTANT : le risque de MTEV lié à la prise de pilules estroprogestatives est PRECOCE, il est plus important pendant la 1ère année d’utilisation. CECI PERMET PEUT-ETRE DE CONSERVER SA CONTRACEPTION APRES PLUS D’UN AN DE PRISE (MEME AVEC DES PROGESTATIFS INCRIMINà‰S) SI LA TOLERANCE EST BONNE.
EN CONCLUSION : L’ASSOCIATION ESTROPROGESTATIVEPRESENTANT LE RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE LE PLUS FAIBLE EST A PRONER EN PREMIERE INTENTION. IL S’AGIT DE PILULES CONTENANT DU LEVONORGESTREL ET 20 mg D’à‰THINYL-ESTRADIOL. (Leelooà’, Lovaluloà’, toutes deux bénéficient d’un remboursement SS).
Il serait préférable de proposer une association lévonorgestrel et 15 mg d’éthinyl-estradiol ou de lévonorgestrel et valérate d’estradiol ou mieux encore de lévonorgestrel et 17 bêta estradiol, mais ces pilules n’existent pas encore.
Posté par Bérengère Arnal le 24 janvier 2012
Conseils prescrits par l’association AU SEIN DES FEMMES www.auseindesfemmes.com
1ère règle
Faire suivre la mammographie d’une échographie, même si la première est normale.
2ème règle
Faire une mammographie et une échographie tous les ans si antécédent proche (mère, soeur, fille)
Faire une mammographie et une échographie tous les 2 ans en l’absence d’ antécédent proche + une échographie intermédiaire un an après
3ème règle
Savoir que tous les cancers du sein ne donnent pas une boule
4ème règle
Savoir que les cancers qui donnent une boule ne sont palpables qu’au-delà d’un certain volume
5ème règle
Savoir que certains cancers du sein ne peuvent être dépistés que par la mammographie (par la présence de certains types de micro-calcifications)
6ème règle
Savoir que certains cancers du sein ne peuvent pas être dépistés à la mammographie (cancers radio-transparents) et qu’ils ne sont visibles qu’à l’échographie
7ème règle
Au moindre doute, faire une IRM mammaire
Posté par Bérengère Arnal le 17 janvier 2012
1° Pas de mammographie sans échographie
La mammographie d’Arlette 76 ans, est normale, La palpation n’a retrouvé aucune anomalie ; Une échographie du sein et des creux axillaires est demandée en plus de la mammographie, elle montre une formation irrégulière, d’axe non parallèle de 15 mm et un ganglion suspect axillaire de 17 sur 11mm. Il s’agit d’un carcinome lobulaire infiltrant de 15mm de grade I. IL n’y a pas d’atteinte ganglionnaire. Les récepteurs hormonaux sont positifs. Elle bénéficie d’une radiothérapie et d’une anti-hormonothérapie.
2° Une échographie intermédiaire entre deux mammographies
La mammographie sans échographie de Colette 51 ans de l’an dernier était normale. Une échographie du sein et des creux axillaires est demandée un an après pour un suivi intermédiaire. La palpation est normale. L’échographie montre une lésion d’un cm. Il s’agit d’un carcinome canalaire invasif de 7mm, de grade III, les récepteurs hormonaux et HER-2 sont positifs. Il n’y a pas d’atteinte ganglionnaire. Une tumorectomie suivie d’une chimiothérapie et d’une radiothérapie est proposée. Elle bénéficie d’une anti-hormonothérapie et d’un traitement au trastuzumab
3° Vigilance face au risque de récidive
Florence 28 ans dont la grand-mère maternelle a eu un cancer du sein. En consultation, le médecin palpe une boule au niveau d’un sein. Une mammographie et une échographie sont pratiquées. Il s’agit d’un carcinome canalaire infiltrant plurifocal. Florence fait une chimiothérapie plus légère à l’étranger, refuse la radiothérapie, accepte l’anti-hormonothérapie. Trois ans plus tard, elle vient en consultation pour une boule suspecte au niveau de la cicatrice. Il y a deux foyers de carcinome canalaire invasif de grade II. Elle accepte une mammectomie.
4° Vigliance en cas de cancers familiaux
La mère de Fantille 52 ans vient de décéder d’un cancer du sein comme sa mère et sa grand-mère. La mammographie de Fantille à 25 ans était normale. Celle pratiquée après le décès de sa mère dont elle s’est occupée montre des microcalcifications suspectes, elle a 28 ans. Une première intervention montre à cà´té d’un carcinome canalaire insitu, un carcinome canalaire infiltrant de grade III, triple négatif (pas de récepteurs hormonaux ni HER-2, donc de mauvais pronostic). Une chimiothérapie est proposée avant une mammectomie. Fantille demande une mammectomie bilatérale avec reconstruction immédiate par pose de prothèses. Fantille dira plus tard qu’elle était persuadée au décès de sa mère d’avoir un cancer du sein. Elle se dit guérie maintenant.
Posté par Bérengère Arnal le 10 janvier 2012
La pratique de la mammographie peut être suivie de la prise d’une dose de X Ray en 15CH et parfois d’Arnica en 5CH voire en 30CH
– En cas d’image très suspecte, il convient d’ajouter Carcinosinum 7CH[
Souche homéopathique non disponible en France
2 granules matin et soir pendant une semaine et Asteria rubens 5CH, 2 granules matin et soir pendant deux semaines (risque hypothétique d’essaimage des cellules cancéreuses lié à la compression des seins ?)
– Magnésium, plantes anxiolytiques, homéopathie anti stress (Ignatia 9CH, Gelsemium 9CH, Passiflora composé, 5 granules), la veille, une heure, une demi-heure avant l’IRM. (même protocole pour préparation à la micro ou à la macrobiopsie en cas d’image suspecte)
*tiré de l’ouvrage Cancer du sein, prévention, accompagnement par les médecines complémentaires. Dr Bérengère Arnal, Martine Laganier, éditions Eyrolles 2010
Pour tenir le coup lors de l’IRM: allongée sur le ventre, dans le « tunnel » dont le fond est ouvert sur la pièce, les seins pendant au travers de fenêtres prévues pour l’examen, un casque sur les oreilles à cause du bruit intense à venir pendant 20 à 30mn, il vaut mieux tout de suite fermer les yeux, respirer profondément avec son ventre et visualiser des images positives (les préparer mentalement avant).