Posté par Bérengère Arnal le 3 janvier 2012
Un produit de contraste, le gadolinium est administré par voie veineuse, pour permettre de visualiser la vascularisation de tumeurs cancéreuses du sein. Elle permet de détecter de petites tumeurs de un à deux mm (contre cinq mm pour la mammographie). Elle est pratiquée pour conforter ou compléter un diagnostic mammographique et échographique.
Elle peut être un bon outil de dépistage chez les femmes à haut risque de cancer du sein, notamment chez les femmes jeunes aux seins denses peu lisibles à la mammographie. En cas de cancer lobulaire souvent multiple et touchant les deux seins, elle peut permettre de dépister une ou plusieurs tumeurs. Elle peut aider à planifier la thérapie et à surveiller les seins après les thérapeutiques lourdes du cancer.
*tiré de l’ouvrage Cancer du sein, prévention, accompagnement par les médecines complémentaires. Dr Bérengère Arnal, Martine Laganier, éditions Eyrolles 2010
Posté par Bérengère Arnal le 26 décembre 2011
L’échographie ductale par technique ducto-radiale est un examen pratiqué malheureusement par un nombre restreint de médecins, bien qu’elle représente une avancée exceptionnelle, dans le diagnostic notamment de petites tumeurs non ou mal visibles à la mammographie et/ou à l’échographie conventionnelle. Elle explore de façon anatomique, longitudinale, avec une sonde spécifique, les divers lobes mammaires constituant les seins.
Chaque lobe présente de nombreux lobules, situés le long des canaux qui sont explorés depuis leur origine au niveau du mamelon jusqu’à leur extrémité distale. Dans les lobules, les éléments glandulaires appelés acini, forment des structures semblables à des mini grappes de raisin. Le tissu épithélial qui tapisse canaux galactophores, lobules et acini est le lit de la majorité des lésions cancéreuses.
Cet examen permet de découvrir des lésions millimétriques au niveau des Unités-Ducto-Lobulaires-Terminales (UDTL). Le doppler et l’élastographie permettent d’affiner le diagnostic proposé par des médecins expérimentés.
*tiré de l’ouvrage Cancer du sein, prévention, accompagnement par les médecines complémentaires. Dr Bérengère Arnal, Martine Laganier, éditions Eyrolles 2010
Posté par Bérengère Arnal le 19 décembre 2011
Elle fait appel aux ultra-sons et permet de différencier les lésions solides – bénignes ou malignes-, des kystes (remplis de liquide) ayant donné des anomalies mammographiques, et d’analyser des lésions palpables sans image mammographique. Elle identifie les images de superposition à la mammographie. L’échographie est sans danger et peut être renouvelée régulièrement.
C’est un examen de première intention chez la femme jeune qui peut être suivi de clichés mammographiques au moindre doute. Le faisceau d’ultra-sons de l’échographie conventionnelle n’analyse que des segments de canal et explore le sein quadrant par quadrant, de façon orthogonale. L’échographie permet aussi de guider les biopsies percutanées et les repérages préopératoires.
*tiré de l’ouvrage Cancer du sein, prévention, accompagnement par les médecines complémentaires. Dr Bérengère Arnal, Martine Laganier, éditions Eyrolles 2010
Posté par Bérengère Arnal le 14 décembre 2011
Nous sommes toutes et tous indignés par la situation que vivent les patientes atteintes d’un cancer du sein et porteuses de prothèses P.I.P.
Lundi 12 Décembre dernier, vous avez pu voir comme moi au journal de 13h sur France 2 une femme souhaitant naturellement se faire retirer ces prothèses dangereuses mais ne pouvant assumer le coà»t (3 000 euros) de l’intervention.
En conséquence l’association Au sein des Femmes – que j’ai l’honneur de présider- avec l’accord d’un chirurgien bordelais lui propose de prendre contact avec elle (auseindesfemmes@free.fr, www.auseindesfemmes.com) afin d’organiser à nos frais sa venue et son hébergement à Bordeaux en vue du remplacement gratuit de ses prothèses (aucun dépassement d’honoraires).
Posté par Bérengère Arnal le 12 décembre 2011
Cette technique d’exploration du réseau galactophorique avec injection d’un produit de contraste par un pore mamelonnaire se pratique en cas d’écoulement non laiteux, uni ou multipore, souvent bilatéral.
*tiré de l’ouvrage Cancer du sein, prévention, accompagnement par les médecines complémentaires. Dr Bérengère Arnal, Martine Laganier, éditions Eyrolles 2010
Posté par Bérengère Arnal le 7 décembre 2011
Je recommande également la lecture du dernier ouvrage de Jacques Fleurentin, Les plantes toxiques qui soignent, éd. Ouest France.
Posté par Bérengère Arnal le 5 décembre 2011
L’examen clinique
Le gynécologue, le radiologue (et aussi le médecin généraliste) examinent les seins à la recherche d’anomalies palpables : nodules, placards glandulaires, asymétrie, ganglions axillaires et vérifient l’absence d’écoulement mamelonnaire.
La mammographie
Il s’agit d’une radiographie des seins, comprimés sur la plaque sensible soumise à des rayons X.
*tiré de l’ouvrage Cancer du sein, prévention, accompagnement par les médecines complémentaires. Dr Bérengère Arnal, Martine Laganier, éditions Eyrolles 2010
La mammographie numérisée prend le pas sur la mammographie conventionnelle. Elle assure entre autres avantages, une moindre exposition au rayonnement (l’équivalent du rayonnement reçu au cours d’un voyage de 8h en avion). Son inconvénient est son coà»t, tant à l’achat que pour la maintenance, ceci explique que tous les radiologues ne soient pas encore équipés de mammographes numériques. (suite…)
Posté par Bérengère Arnal le 28 novembre 2011
Le Défi positif est un livre de vie profondément humaniste dont je recommande la lecture. Thierry Janssen y parle d’optimisme et d’altruisme, d’intégrité et de créativité, de discernement et d’humilité, d’humour et de gratitude.
Posté par Bérengère Arnal le
Il peut consister en une prise en charge individuelle d’une patiente se rendant chez son médecin généraliste ou son gynécologue ou s’insérer dans le cadre d’un programme national de dépistage, comme cela est fait en France pour le cancer du sein (mammographie gratuite proposée tous les deux ans chez les femmes entre 50 et 74 ans, avec double lecture). Pour être efficace et réduire de façon significative la mortalité par cancer du sein, la participation doit être de 70 à 80{b25895a8f5e0ff3719105b2677d38433f335dc254f3fece3fcbe7f59b02166ff} minimum, ce qui est loin d’être le cas en France (actuellement environ 50{b25895a8f5e0ff3719105b2677d38433f335dc254f3fece3fcbe7f59b02166ff} de participation des femmes).
Ainsi les résultats sont-ils décevants pour le moment malgré les énormes efforts réalisés depuis des années. A mon sens commence trop tard (un grand nombre de femmes ayant un cancer du sein ont moins de 50 ans, elles sont de plus en plus jeunes, parfois autour de 39 ans) et s’arrête trop tà´t (après 74 ans des femmes présentent des cancers du sein ; elles ne vont presque plus chez le gynécologue et ne sont quasiment pas examinées par leur médecin généraliste qui parfois les voit en consultation tous les mois ou les trimestres pour le renouvellement de leur ordonnance, la prise de la tension artérielle et très rarement la palpation des seins…).
Il se contente trop souvent de la mammographie si elle est normale, sans faire d’échographie ; il est possible ainsi de laisser partir rassurée une femme pour deux ans avant le prochain contrà´le alors qu’elle présente un authentique cancer mais radio-transparent, c’est-à -dire non visible à la mammographie, qui aurait été visible à l’échographie et qui n’est pas forcément palpable.*
*tiré de l’ouvrage Cancer du sein, prévention, accompagnement par les médecines complémentaires. Dr Bérengère Arnal, Martine Laganier, éditions Eyrolles 2010
Posté par Bérengère Arnal le 22 novembre 2011
La Fondation Mimi intervient désormais régulièrement dans les hà´pitaux pour aider les patients à mieux vivre l’après-cancer.
Vous pouvez consulter le communiqué de presse transmis par le site www.jemesensbien.fr
2010-12-22~5734@WWW_JEMESENSBIEN_FR
http://www.mimi-foundation.org/