Vaccin contre les papillomavirus : les autorités européennes dans la tourmente

Posté par Bérengère Arnal le 22 avril 2019

Des médecins danois accusent l’Agence européenne des médicaments d’avoir biaisé une expertise sur les vaccins contre le cancer du col de l’utérus.

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 Homéopathie

Posté par Bérengère Arnal le 28 mars 2019

HONTE à ceux qui par bêtise, ignorance, jalousie ou intérêt sont à l’origine de cette cabale contre l’homéopathie !

Et quand bien même l’homéopathie ne fonctionnerait que par l’effet placebo, ce serait toujours mieux que l’allopathie à tout prix, en toutes circonstances.

Ce sont plus de 10 000 décès et de 130 000 hospitalisations qui chaque année, sont liés au mauvais usage des médicaments allopathiques (mauvais dosage, mauvaise prise, interaction médicamenteuse, non-respect du traitement prescrit…) 10 000 décès, c’est 3 fois plus que les accidents de la route…

 Une femme témoigne de sa douleur de ne pas être entendue

Posté par Bérengère Arnal le 25 mars 2019

Lisez cet ouvrage de toute urgence si vous êtes concernée par l’endométriose

 Congrès de l’AFSOS 2019 – Proposition de partenariat de promotion

Posté par Bérengère Arnal le

Madame, Monsieur,

L’association Francophone des Soins Oncologiques de Support – AFSOS – organise son 11e congrès national, les 3&4 octobre prochain à Paris – Palais Brongniart.
Le congrès national de l’AFSOS est le rendez-vous de référence de tous les professionnels impliqués en cancérologie qui veulent comprendre et échanger sur les pratiques d’aujourd’hui et de demain.

Cette 11ème édition sera une nouvelle fois riche en actualités et parmi les rendez-vous annuels : actualités en soins de support, mise en pratique de référentiels nationaux, sessions thématiques avec une table ronde inédite sur la cancérologie intégrative, conférence grand public, partage des innovations thérapeutiques… Nous retrouverons également nos partenaires fidèles dans la surface d’exposition, les solutions innovantes proposées par les start-ups impliquées et de nombreuses animations… Chaque année ces journées rassemblent près de 800 professionnels issus de la cancérologie, mais aussi des associations de patients et des partenaires institutionnels impliqués dans la prise en charge des patients atteints de cancer.
(suite…)

 Nature Sciences Santé Magazine: le #16 est disponible

Posté par Bérengère Arnal le 24 mars 2019

Au sommaire de ce nouveau numéro:

• Comprendre la peau
  Par le Dr Bérengère Arnal
• Vieillissement cutané, l’intérêt des micronutriments
  Comment renforcer les défenses naturelles de la peau, son hydratation, favoriser le renforcement et le renouvellement de ses molécules de structure…
• Le psoriasis, l’influence de l’alimentation et des micronutriments
• Perte de poids, régime méditerranéen, gluten, antioxydants, vitamine D, acides gras oméga-3 … ont-ils une action sur la sévérité de la maladie ?
  Incidences des changements hormonaux sur la peau des femmes
  Questions au Dr Bérengère Arnal
  Quels sont les liens entre hormones et problèmes cutanés, quelles réponses apportent les micronutriments, les plantes, les huiles végétales, les huiles aromatiques, les huiles essentielles …
• Dans la dermatite atopique, il faut soigner la peau mais pas seulement
  Entretien avec le Dr Magali Bourrel Bouttaz, dermatologue
  Le Dr Magali Bourrel Bouttaz nous explique comment elle prend en charge la dermatite atopique, quels rôles jouent le microbiote intestinal, l’alimentation, la micronutrition, le stress … dans la maladie

Notre magazine est disponible à l’abonnement ou à l’unité, en version papier ou électronique (pdf)

 Grand guide des huiles essentielles

Posté par Bérengère Arnal le 2 mars 2019

co-écrit par Alessandra Buronzo & Jean-Charles Schnebelen

 Je soutiens l’Association Jeune et Rose dont le dynamisme est impressionnant, car justifié par une cause nationale et mondiale qui concerne la fréquence en augmentation croissante des cancers du sein chez la femme jeune.

Posté par Bérengère Arnal le 25 février 2019

Fondatrice depuis 2007 d’une association dédiée au cancer du sein chez les femmes de tous âges en France (et aussi en Belgique et au Japon), structure elle-même jumelée avec des associations ayant des objectifs similaires en Tunisie, Algérie, au Sénégal et au Maroc, je suis en tant que gynécologue libérale, régulièrement confrontée au problème du cancer du sein chez des femmes de  plus en plus jeunes.Il importe de développer une politique nationale autour de cette problématique permettant tout d’abord une meilleure prévention primaire puis un diagnostic plus systématique et aisé, car les femmes rencontrent du fait  de leur jeunesse, de sérieux retards au diagnostic, dommageables pour leur avenir, très dommageables parfois.Les chercheurs parlent de plus en plus d’une implication de facteurs environnementaux dans la genèse de ces cancers du sein de la femme jeune. Parmi ces facteurs figurent les perturbateurs endocriniens oestrogéniques d’origine industrielle, une alimentation trop grasse, trop sucrée, trop lactée, trop carnée ainsi que la prise trop prolongée de médicaments hormonaux comme la pilule contraceptive. Une grande partie des médecins français est imperméable voire hostile à l’idée d’un impact négatif des hormones de la pilule ou des traitements de la ménopause. ET POURTANT quelle est la première parole prononcée une fois le diagnostic posé de cancer du sein ? « Vous devez impérativement et dès aujourd’hui, cesser la prise de votre pilule ou de votre traitement hormonal ». Alors, s’il n’y a pas de lien entre les hormones en thérapeutique et le cancer du sein, pourquoi demander de procéder à l’arrêt de la prise ? C’est en consultation que j’ai suggéré la création de cette association à l’une des deux femmes fondatrices. Toutes deux se sont rencontrées et ont formé en un temps record une équipe impressionnante de créativité et d’efficacité. Leur mission est fondamentale. Il importe de les soutenir financièrement le plus possible. Une sécurité matérielle pour Jeune et Rose permettrait à ces femmes jeunes (et malades, toujours en cours de traitements) de ne mobiliser leurs énergies qu’au profit d’actions diverses répondant aux objectifs de leur association.

Dr Bérengère Arnal, gynécologue-obstétricien, Présidente fondatrice d’Au sein des femmes France, auteure d’ouvrages destinés aux femmes atteintes de cancer du sein.

Contact Mélanie : 06 99 02 38 88Christelle : 06 81 12 19 96Co-fondatricesAssociation Jeune & Rose // projet TéléTéton
Sites web => teleteton.fr et jeuneetrose.com

 Attention, risque augmenté de méningiome. Après l’acétate de cyprotérone, deux progestatifs de synthèse sont en cause

Posté par Bérengère Arnal le 22 février 2019

Dans la ligne droite des risques de méningiome sous Androcure® ( voir sur mon blog ), l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) indique que les progestatifs Lutéran (acétate de chlormadinone) et Lutényl (acétate de nomégestrol) augmenteraient peut-être eux aussi le risque de méningiome, une tumeur cérébrale qui est le plus souvent bénigne.

une étude épidémiologique ainsi qu’ une enquête de pharmacovigilance sont actuellement en cours. Néanmoins, l’ANSM a d’ores et déjà adressé des « nouvelles recommandations » aux professionnels de santé (gynécologues, endocrinologues, généralistes, pharmaciens, neurologues, neurochirurgiens). Les professionnels de santé doivent désormais s’assurer de l’absence d’une tumeur connue ou d’antécédents, informer les patientes de l’existence d’un risque de méningiome puis réévaluer avec elles la balance bénéfice-risque du traitement.
Je retiens aussi deux choses importantes de ce rapport :

• en cas de diagnostic de méningiome, le traitement doit être « arrêté immédiatement et définitivement »
• de veiller à ce que la prescription de ces progestatifs soit faite sur la dose la plus faible et la plus courte possible.

Dans « Neurochirurgie » le Journal de la Société de Neurochirurgie de Langue Française et de la Société Française de Neurochirurgie, de juin 2018, une équipe de neurologues mentionne un cas d’observation intéressant « il s’agissait d’une patiente âgée de 37 ans céphalalgique depuis 6 mois, adressée pour une méningiomatose cérébrale. L’IRM a révélé la présence de méningiomes multiples. La patiente prenait une contraception orale par acétate de nomégestrol (Lutenyl®) (5 mg/jour) depuis 20 ans. Connaissant le lien étroit entre les méningiomes et l’acétate de cyprotérone, agoniste progestatif comme l’acétate de nomégestrol (Lutenyl®), nous avons proposé d’interrompre le traitement sous contrôle d’une surveillance radio-clinique rapprochée. À un mois de l’interruption du traitement, l’IRM montrait déjà une involution de la lésion. Le volume a poursuivi sa décroissance avec une réduction de 34 % en un an » L’équipe souligne une similitude troublante avec l’acétate de cyprotérone (Androcur®) , dont le lien avec les méningiomes est bien connu des cliniciens. Il s’agit cependant du premier cas décrit de régression à l’arrêt du traitement par acétate de nomégestrol (Lutenyl®).( Published by Elsevier Masson SAS)

 Nature Sciences Santé magazine : le #15 est disponible !

Posté par Bérengère Arnal le 2 février 2019

Au sommaire de ce nouveau numéro:

• L’épine-vinette, de l’usage traditionnel à la recherche scientifique
  La recherche scientifique s’intéresse plus particulièrement aux effets de l’épine-vinette sur la résistance à l’insuline et le profil lipidique ainsi qu’à ceux de la berbérine, un de ses principes actifs le plus connu et le plus étudié.
• Carence en iode & cancer, par le Dr Eléonore Djikeussi, oncologue, hématologue, micronutritionniste
  Les éléments épidémiologiques soulevant la question d’un lien possible entre cancer et goitre et d’un plausible lien entre carence iodée et cancer s’accumulent. Des études suggèrent ainsi qu’une supplémentation iodée pourrait avoir un rôle dans la prévention de certains cancers glandulaires et constituer un support de leur traitement.
• Contrôler l’hypertension
  Des modifications du style de vie, seules ou associées à un traitement médicamenteux permettent dans de nombreux cas de normaliser la pression artérielle. Des nutriments, des extraits de plantes peuvent favoriser et améliorer sa régulation. Le magnésium, les vitamines D et K, la CoQ10, les nitrates du jus de betterave, les polyphénols de la grenade, les OPCs des pépins de raisin, l’extrait d’ail vieilli, les acides gras oméga-3 … peuvent ainsi, chez certaines personnes, avoir un rôle bénéfique.
• La spiruline est-elle vraiment un super aliment ?
  La spiruline par sa richesse en protéines et en nutriments essentiels peut avoir des effets bénéfiques pour la santé et les chercheurs sont de plus en plus nombreux à s’y intéresser. Mais les conditions dans lesquelles elle a été cultivée et les transformations qu’elle peut avoir subies influent de façon importante sur sa composition en macro et micronutriments.
• Variations génétiques et besoins nutritionnels Entretien avec Patrick Borel, directeur de recherche à l’INRA
  Patrick Borel nous parle de ses travaux qui montrent, notamment, les grandes différences interindividuelles d’absorption des nutriments et micronutriments et donc de leur utilisation par l’organisme. Tous les êtres humains partagent environ 99,9 % de leur ADN. Les 0,1 % restant font les différences. Elles interviennent notamment sur notre capacité à absorber et métaboliser les nutriments et les médicaments. Ces travaux sont une porte ouverte sur la nutrition personnalisée.

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 DES BARBELÉS DANS MON CORPS

Posté par Bérengère Arnal le 2 janvier 2019

Dès l’âge de 12 ans, Virginie souffre atrocement de douleurs dans le bas du ventre. Les médecins ont estimé qu’il s’agissait de réactions liées à la puberté sans même l’ausculter. Pourtant, la souffrance ne faiblit pas, au contraire. À 19 ans, Virginie subit une ablation de kystes aux trompes ; à 25 ans, elle est opérée d’une fausse couche alors qu’elle n’est pas enceinte. Et la maladie, elle, continue de gagner du terrain, sans être diagnostiquée. Virginie a des barbelés qui enserrent ses entrailles, ses organes sont pris dans du béton. Les médecins nient ses douleurs : « C’est dans votre tête. » Comment trouver alors la force d’étudier, d’aimer un homme, d’envisager un avenir professionnel ? Virginie se tourne vers les médecines parallèles, magnétiseurs, médiums, énergéticiens. Elle va errer de dépendance en dépendance, croyant à chaque visite frapper à la bonne porte. Jusqu’au miracle : un chirurgien l’écoute enfin, et décide de l’opérer en urgence. Il sauve ses organes d’une endométriose étendue. Le mot est prononcé. Depuis des années, les nodules ligotaient les viscères, les ovaires, la vessie, le rectum et les intestins, se déployant telle une toile d’araignée et collant les organes entre eux. Virginie n’était pas folle, elle n’était pas une malade imaginaire. Un témoignage accablant qui raconte vingt années de calvaire, et dénonce le silence et l’indifférence du corps médical.  Virginie Durant a 38 ans. Elle vit en Corrèze où elle anime des ateliers d’écriture. Elle se bat pour une reconnaissance des douleurs féminines, en offrant un espace d’écoute aux femmes qui souffrent de maladies gynécologiques.